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Lieu consacré à l'information et à la dénonciation des réseaux pédocriminels. La réouverture du dossier Dutroux étant un

Lieu consacré à l'information et à la dénonciation des réseaux pédocriminels. La réouverture du dossier Dutroux étant une des priorités. Consultez le sommaire pour avoir connaissance de l'intégralité des articles publiés. Les plus récents n'apparaissant pas sur la première page du blog

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Zandvoort rebondit avec le "monstre de Riga" (bébés abusés dans des crèches d'Amsterdam)

64 bébés abusés dans des crèches d’Amsterdam, dont l'une à deux pas d'une unité "Bébé Porno" du réseau pédocriminel Zandvoort, dont Marc Dutroux parlait avant son arrestation. La police hollandaise enquête sur l’association Martijn, exposée en 1998, quand la justice portugaise a démantelé une première branche de ce réseau, sur base d’un carnet d’adresse qui lui a été transmis par Marcel Vervloesem, pour l'ONG Morkhoven.

 

Le dossier a été ouvert en Belgique en 1988, dans le cadre de recherches d'informations sur les auteurs de l’enlèvement d’un jeune patient d’un hôpital d’Anvers, emmené dans un studio de pédopornographique de Berlin. Le parquet de Termonde a fait saisir un carnet d'adresse ou figurait Martijn, puis classé le dossier sur base d'un rapport de la gendarmerie de Beveren, selon lequel ce carnet d'adresse ne comportait aucun élément intéressant.

 

Toutefois, les recherches sur les personnes figurants dans ce carnet d’adresse ont mené Marcel Vervloesem à une association de malfaiteurs belges, hollandais, anglais et portugais actif dans l'import/export d'enfants pour la production de ces films. Nous l'avons appelé le réseau Temse/Madeira, d’après le titre d’une cassette vidéo, qui avec le carnet d’adresse, a motivé les mandats internationaux portugais. Les auteurs ont été arrêtés et condamnés, pour rendre justice à 34 enfants.

 

En juin 1998, l’identification d’un enfant kidnappé à Berlin parmi les victimes de Temse/Madeira, mène Marcel Vervloesem en Hollande. Il découvre le réseau Zandvoort, qui achète et revend ces photos à divers magazines. Le parrain du réseau s’enfuit en abandonnant son fond de commerce, avec 88.539 photos et ses carnets d’adresse, où se trouve Martijn une fois de plus.

 

Marcel Vervloesem recherche les photos vendues par le réseau Zandvoort publiées dans "OK Magazine", dont Martijn est l'éditeur responsable. Il trouve la production signée Harry Turné des studios "Pojkart", de Lübeck, en Allemagne. Il trouve aussi les photos signées Jean Manuel Vuillaume du réseau Toro Bravo, allié le réseau Coral, qui sévissait dans des institutions d’enfants. Il trouve de surcroît les photos de Palestra, un magazine français appartenant à Vuillaume, mais dont le studio pédopornographique est implanté dans la ville belge de Berlaar.

 

Le succès de la justice portugaise oblige l’Europe à ouvrir les yeux et considérer une coordination de ses polices, à la mode américaine. Six mois sont nécessaires pour lancer la première sous le nom de "Opération Cathédrale", en septembre 1998. Les photos de Vuillaume, apparaissent alors également mises en vente par le réseau Wonderland.

 

La Hollande et la Belgique classent le dossier Zandvoort en quelques semaines, mais il rebondit en Allemagne, en Suisse, en France, en Suède, en Pologne et dans quasi tous les réseaux internationaux. Tous les responsables politiques européens s’entendent pour fermer les yeux sur les fautes de procédures volontaires de la justice belge, qui tentent d’assassiner Marcel Vervloesem. Ils peuvent le réduire au silence, mais pas l'ONG Morkhoven.

 

L'affaire rebondit encore au début de ce mois de novembre 2010 aux USA. Les services américains "Immigration and Customs Enforcement" (ICE) et le "Homeland Security Institute" (HSI), analysent l’ordinateur de Robert Didua, un homme de 46 ans de Milford, dans l'État du Massachusetts. Ils trouvent 10.000 photos et vidéos, dont certaines transmises des Pays Bas, d’un garçon de deux ans, délangé pour exposer ses organes génitaux, puis abusé sexuellement.

 

La justice néerlandaise sait que circuit de production de photos de viols de bébés recherche des crèches depuis les révélations de Marcel Vervloesem, dans le procès-verbal n° 8257/01, enregistré le 14 mars 2001 au tribunal belge de Neufchâteau. Il rapporte les révélations de Robert Jan Warmerdam, qui a travaillé au studio situé au n°111 Admiraal de Ruyterweg à Amsterdam, pour lequel la deuxième femme du chef du réseau Dutroux a travaillé comme secrétaire. Van Warmerdam avait rencontré Marc Dutroux, qui depuis, attendait son procès pour répondre de l'enlèvement de 6 jeunes filles et du meurtre de 4 d'entre elles. Dutroux a parlé à Van Warmerdam d’une crèche sans caméra de surveillance, où les bébés pouvaient être drogués et "utilisés".

 

La justice néerlandaise rouvre le dossier de Robert Mikelson : un gamin de 18 ans propulsé par un projet financé par l'Union européenne de sa Lettonie natale en Allemagne, dans une école maternelle de Heidelberg. Le contrat de Mikelson a débuté en septembre en 2002 et pris fin en juin 2003, quand il a été arrêté pour possession et diffusion de pédopornographie. Il est condamné à un an de prison avec sursis et déménage à Amsterdam.

 

Mikelson vit avec une recrue de l’association Martijn : Richard Van Olffen un chauffeur d’autobus et gérant une trentaine de sites Internet. Il est engagé par la Comunity School de 2004 à 2006, puis par la crèche 'Het Hofnarretje', de février 2007 à juin 2008. Deux mères lui reprochent d’avoir appris à leurs bébés de 2,5 ans de jouer avec leurs organes génitaux. Elles portent plainte à la police en août 2008, suite à la réponse du directeur de la crèche, selon lequel les enfants ont l’imagination fertile.

 

Un procureur est alors supposé requérir l’application de la loi. Le dossier est limpide. L’employé de la crèche a entre-temps acquis la nationalité néerlandaise en épousant l'affilié de Martijn, un client du réseau Zandvoort, qui vendait des photos de viols de bébés. Le procureur laisse toutefois Mikelson s’échapper au Kenya, où il est employé, dés l’automne 2008, dans un orphelinat de Nairobi, qui accueille 17 pensionnaires et nourri 60 enfants de rue. Van Olffen, légalement marié à Mikelson, gère le site www.africafilms.nl et www.boyhood-magazine.org depuis deux ans.

 

La Hollande a fermé le dossier sur base de l’avis d’un psychologue selon lequel les propos d’enfants ne sont pas crédibles. Mikelson revient à Amsterdam. Il est engagé d’octobre 2009 à janvier 2010 à la crèche 'Jenno's Knuffelparadijs', qui est située au n° 74 Admiraal de Ruyterweg, à quelques pas d'un des studios de production de pédopornographie de Zandvoort, au n°111 Admiraal de Ruyterweg. Il propose ses services en qualité de baby-sitter, pour des prix imbattables.

 

La requête américaine a fait plus pour l'Europe en un mois, que l'UE est parvenue à le faire en 22 ans. La Hollande a ordonné l’arrestation de Mikelson le 7 décembre 2010, mais laissé quatre jours à son mari pour vider les ordinateurs. Les médias surnomment Mikelsons "le Monstre de Riga", sans expliquer qu’ils ont mis 12 ans pour s’offusquer des photos de viols de bébés dans le fichier Zandvoort. Les vrais monstres sont ceux qui ont fermé les yeux sur ces viols. La Hollande semble l'avoir compris et a mis 500 policiers sur le dossier.

 

 

pedoHol.jpgSuite à l'affaire de pédophilie d'Amsterdam, des parlementaires néerlandais souhaitent une enquête judiciaire sur les activités de l'association des pédophiles néerlandaise Martijn. 

Les parlementaires reclament une enquête judiciaire sur cette association néerlandaise à cause du fait qu'il existaient des contacts entre elle et le babysitter qui a abusé de dizaines de petits enfants et bébés.

L'association Martijn a un rapport direct avec la fameuse affaire pedopornographique de Zandvoort et aussi avec le dossier Temse-Madeira, ainsi que avec d'autres grandes affaires pédocriminelles, entre autres avec les affaires Coral et Cathédrale en France.

En effet', l'association Martijn figurait parmi les noms qui étaient mentionnés sur une liste contenant de nombreuses personalités et organisations importantes qui avait été saisie lors d'une perquisition au domicile du Belge Norbert de Rijck à Temse. Cette perquisition avait été effectuée par la Gendarmerie de Beveren en Belgique, sur ordre du juge d'instruction de Dendermonde. Dans le proces verbal que les gendarmes ont dressé à l'occasion de cette perquisiton ils rapportaient au juge d'instruction que la liste qu'ils avaient trouvée 'n'etait pas importante'. C'est ainsi qu'une enquête sur cette affaire pédocriminelle fut coupé court.
Mais le Werkgroep Morkhoven a lui ne pas hésité à faire une enquête sur cette liste, et cela lui a permis de mettre au jour l'affaire Temse-Madeira.

Marcel Vervloesem du Wekrgroep Morkhoven a ensuite approfondi encore la piste qu'on avait trouvée, ce qui déboucha finalement sur le démantèlement du réseau Temse-Madeira, qui impliquait des personnes de nationalité belge, hollandaise, protugaise et Anglaise. De nombreuses arrestations s'ensuivirent. Dans les procès qui en découlaient les auteurs des crimes furent condamnés.

C 'est cette enquête-là qui a mené Marcel Vervloesem et le Werkgroep Morkhoven plus tard, en 1998, sur la piste de l'affaire Zandvoort. L'enqueteur et membre du Werkgroep Morkhoven Marcel Vervloesem trouva là encore un lien avec l'association néerlandaise pour pédophiles Martijn. Ainsi, il est par exemple apparu qu'un certain nombre d'images pédopornographiques saisies dans l'affaire Zandvoort, sont identiques à des photos qui avaient paru dans le magazine de cette association. Ensuite, on découvra qu'une partie de ces images pédopornographiques provenait du studio d''un certain J.M. Villaume en France. Cet homme-là était aussi bien lié au scandale pédophile Cathedral qu'avec un grand scandale connexe, connu sous le nom 'Coral'. Les deux affaires ont joué en France. Parmi les clichés photographiques se trouvait ausi la collection de l'Allemand Harry Turné, qui publiait des photos de caractère pedophile sous le nom de 'Pojkart'. Dans les magazines de l'association Martijn étaient aussi publiées des annonces qui avaient un rapport avec une affaire de pédophilie nommé 'Palestra' à Berlaar, en Belgique, où un grand nombres de jeunes avaient été sexuellement abusés. De nombreuses photos provenant de cette affaire avaient aussi été publié dans le magazine de Martijn.

Toutes ces données-là avec les preuves assorties, avaient été à l'époque été mises par Marcel Vervloesem entre les mains de la Brigade Spéciale pour la Recherche de la Gendarmerie de Geel, plus precisemment à l'Adjudant Frans Tops. Mais le Parquet de Turnhout refusait ensuite d'etreprendre quelque action que ce soit par rapport à ce matériel. On utlisa même les photos contre celui qui n'avait fait rien d'autre que les dénicher seulement, c'est à dire en poursuivant Marcel Vervloesem pour 'possession de matériel pedopornographique', afin de pouvoir enterrer l'affaire pédopornographique de Zandvoort.

Le même matériel avait aussi été remis par Vervloesem à la police judiciaire de Paris, qui par la suite envoya sur l'ordre du juge d'instruction Ringot, une commission rogatoire aux Pays-Bas et à la Brigade Speciale de la Gendarmerie de la ville de Geel.

Dans l'affaire Zandvoort il était également question d'images de bébés et de d'enfants en bas age qui étaient violés. Le programme de télévision néerlandais Nova a consacré à l'époque une émission à l'affaire Zandvoort dans laquelle étaient montrées qeulques unes de ces images de petits enfants en train d'être torturés et abusés.

Le matériel avec les preuves sus-mentioné se trouve encore aujourd'hui dans le dossier pénal de Marcel Vervloesem, avec l'excuse qu'il sert à mener une enquête contre Marcel pour 'détention de matériel pédopornographique'.

Après un procès médiatique de 10 ans contre lui, pendant lequel on ne cessait de l'appeler 'un chasseur de'pédophiles auto-déclaré'' et un 'violeur d'enfants', on était allé finalement jusqu'à mettre l'enquêteur de Morkhoven derrière les barreaux. De cette façon on avait réussi à enterrer l'affaire du 'réseau Zandvoort, tandis que les abuseurs d'enfants et les producteurs de pédopornographie pouvaient continuer leur sale besogne en toute tranquilité.

Dès 2006, le Parquet de Turnhout imposa à Marcel Vervloesem l'intrediction de parler avec la presse. Après avoir été torturé pendant deux ans dans les prisons de Turnhout et Bruges, Marcel Vervloesem a été mis en liberté provisoire il y a quelque mois, sous la condition qu'il ne prendrait aucun contact avec la presse ou avec les associations qui enquetent sur et lutte contre les réseaux pedocriminels.
Vervloesem est sous l'interdiction de mener des enquetes désormais, et il n'a pas le droit de quitter le pays pour assister aux congres internationaux et y parler de ces recherches concernant les reseaux internationaux de pedopornographie.
(Il y a quelques années, quelques politiciens avaient déja su empecher que Marcel puisse aller parler de l'affaire Zandvoort au Sénat belge.)

Tout cela est évidemment assez encourageant pour les abuseurs d'enfants qui viennent d'etre arrêtés aux Pays-Bas pour avoir violé des petites enfants et avoir produit et diffusé de la pornographie enfantine.

L'association pour pédophiles Martijn en profitera aussi, puisqu'elle n'a rien à craindre de tout le matériel d'enquête que Marcel avait réuni, comme il a été rangé -avec le consentement tacite du minstre belge de la Justice Stefaan de Clerck- dans les caves des trubunaux belges. Il est même possible que tout ce matériel, comme c'est arrivé avec les CD-ROMS de Zandvoort. ce soit tout simplement volatilisé.

 

Source:

http://verdwijningen.skynetblogs.be/tag/amsterdam

 

 

"L'école en bateau" - Pédophilie et laxisme des magistrats

« L’école en bateau » une affaire de pédophilie qui traîne depuis VINGT ANS ! Une trentaine de viols et agressions sexuelles sur mineurs, cinq mises en examen, l’affaire est relancée en 2008  mais à nouveau le dossier sommeille inexplicablement au parquet du TGI de Paris. L’avocat des parties civiles demande des explications à la justice qui ne répond pas !

Cette affaire date des années 90 qui virent les dépôts des premières plaintes. .’école en bateau était une association qui recevait de jeunes ados sur un ancien bateau de pêche transformé en centre d’accueil. Objet : « favoriser l’épanouissement intellectuel, psychologique et social de l’enfant ».

Pourtant  plusieurs anciens « élèves » mineurs à l’époque des faits se sont plaints d’avoir subi des sévices sexuels de la part du skipper Léonid Kameneff qui était aussi le directeur de l’association. Les policiers identifieront ainsi une trentaine de victimes (garçons pour l’essentiel) pour lesquels il n’y avait pas encore prescription.

Première bavure judiciaire. Dès 1994, le skipper fera deux mois de prison en Martinique. Mais le dossier sera annulé suite à une erreur de procédure.

Deuxième bavure. En 2002 l’affaire est relancée avec le dépôt d’une nouvelle plainte. Mais cette fois-ci la justice martiniquaise ne s’attarde pas sur cette histoire qui tombe à nouveau aux oubliettes.

En 2008 l’affaire est relancée pour la deuxième fois. Les parties civiles dénoncent l’immobilisme du juge de Fort-de-France. Le dossier est rapatrié pour être instruit à Paris par le juge d’instruction Nathalie Dutartre. Interrogée par « Le Post » celle-ci a une réponse pour le moins ambigue: « Il ne faut pas faire de surinformation car les choses sont assez compliquées. Cela risquerait d’indisposer les autorités. » Néanmoins elle lance un mandat d’extradition contre Leonid Kameneff, met en examen quatre autres membres de l’encadrement avant d’être mutée.

Le dossier est alors confié à une autre juge, Mylène HUGUET et depuis plus rien sinon que Leonid Kameneff est remis en liberté sous contrôle judiciaire le 14 sept. 2009…

Il faut se souvenir que Leonid Kameneff avait déjà été inquiété par la justice dès 1982 dans l’affaire de pédophilie dite « Coral ». Quelques 340 personnalités impliquées seront miraculeusement blanchies, l’Etat français ayant classé cette affaire « secret défense » par le biais du dossier « Zandwoort ».

Aujourd’hui les victimes se demandent si un jour leur affaire sera jugée  !

On peut légitimement s’interroger: les remises en liberté successives de Kameneff ne sont elles pas le prix de son silence dans l’affaire « Coral » dans laquelle étaient impliqués, entre autres, quelques magistrats ?

 

http://denidejustice.wordpress.com/

 

 

Di Rupo: Politique belge sacrément soupçonnable ....

Di Rupo: PV's
 

On sait qu'en Belgique, la pédophilie n'est pas une tare, mais plutôt le tremplin pour faire carrière dans un Etat où les loges maçonniques semblent moins influentes que les réseaux pédophiles. Utilisée comme moyen de chantage politique, la pédophilie brise moins les carrières qu'elle les inspire, le cercle des vicieux étant représenté à tous les étages de la vie politique, économique, culturelle, sociale et religieuse du pays. Le meilleur exemple: Celui de l'ex vice-président du gouvernement belge, Elio Di Rupo, aujourd'hui président du Parti Socialiste. La Cour de cassation sous l'autorité du Conseiller Fischer vient de décider définitivement non pas que le dossier de cet homme est vide ou qu'il n'est pas pédophile, mais qu'elle ne donnera pas suite au dossier! Un pédophile, un de plus, qui peut toujours sévir impunément en Belgique.


LES VIEUX ET VRAIS DOSSIERS DE PEDOPHILIE DE DI RUPO.

Car il y a effectivement d'innombrables témoignages et plaintes contre Elio Di Rupo sur lesquels pèse un lourd silence et qu'on n'est pas spécialement pressé d'éclaircir. Voyons-en le détail par l'intermédiaire des pièces importantes retrouvées dans le dossier pénal initial de M. Elio Di Rupo auquel nous avons eu accès.
Un procès verbal de la police judiciaire daté du 4 décembre 1996, portant le numéro 46492, dans lequel s'exprime le patron d'une boîte pour homosexuels, "Le Cancan". Ce patron qualifie Di Rupo d'homosexuel qui fréquentait son bar deux fois par mois en compagnie de J.C.

 

Un procès verbal de la police de Namur, portant le numéro 12852/98, dans lequel est auditionné Jean-Marie Rulens, client – callboy de la boîte "La Brique" à Liège. Ce dernier déclare que Di Rupo s'y amusait toujours avec des jeunes de plus ou moins quatorze ans, qu'il les payait 15 000.- pour les gâteries et que Di Rupo aurait pratiqué de la fellation et de la sodomie avec des mineurs. Nous avons rencontré Rulens et il nous a confirmé ses dires lors des auditions concernées, avec moult détails à l'appui.
Une note du Parquet portant le numéro 3766117528/96, qui se réfère aux déclarations du même Rulens et qui indique l'identité de deux mineurs de 13 et 14 ans, S.P. et C.V., ayant eu des contacts sexuels avec Di Rupo et Grafé pour des "honoraires" variant entre 3000 et 5000 francs. On retrouve une phrase significative dans ce rapport, phrase chère à Di Rupo: "il n'y a jamais eu de violences envers les mineurs qui étaient consentants." Nous avons retrouvé ces deux garçons: ils confirment avoir couché, l'un alors qu'il était âgé de moins de 14 ans, avec celui qu'on appelait alors "Elvis" dans les boîtes à la mode.

 

Un procès verbal de la BSR de Wavre daté du 29 octobre 1996. Une certaine Monique Delneste y confie aux enquêteurs des allées et venues de jeunes gens en compagnie d'Elio Di Rupo dans un immeuble voisin. Nous avons interrogé Mme Delneste et visité cet immeuble pour y effectuer l'enquête de voisinage que les forces de police se sont bien gardées de réaliser. D'autres témoignages vont exactement dans le même sens que celui de Mme Delneste.
 

Un rapport de la brigade nationale de gendarmerie du 9 octobre 1996 qui insiste également sur les rapports spéciaux entre Di Rupo et de jeunes garçons. On y parle également d'un certain E.M., protégé du vice-premier ministre, retrouvé mort.
Un rapport de la BSR de Bruxelles, daté du 3 décembre 1996 et portant le numéro de référence 3766118068/96. On y relate des relations sexuelles entre Di Rupo et de jeunes garçons âgés de 16 à 18 ans. Et on y retrouve une phrase aussi significative qu'étonnante: "Vu la notoriété de M. Di Rupo, nous ne poursuivons pas".
Un procès verbal de la police judiciaire de Bruxelles, portant le numéro 46663 et dans lequel s'exprime M. Robyns, le chauffeur de Jean-Pierre Grafé (NDLR: ancien ministre), le 5 novembre 1996. Le chauffeur y évoque des "partouzes" en signalant que son rôle se limitait simplement à y "servir des boissons".

 

Une note confidentielle émanant de MM. Demanet, procureur général de Mons et Marchandise, procureur du roi à Charleroi, datée du 28 novembre 1996, où l'on parle entre autres d'un certain Jean-Luc Finet, inculpé de détention de cassettes pédophiles et dans l'agenda duquel figurait le nom et les coordonnées de Di Rupo.
Un autre procès verbal où le mineur L.H. affirme avoir couché avec le fameux Trusgnach, le jeune homme clé du blanchiment de Di Rupo, dans l'appartement et le lit de Grafé.

D'innombrables lettres anonymes qui ne nous intéresseraient même pas s'il n'y en avait plusieurs qui indiquent que Di Rupo avait été pris en flagrant délit avenue du grand large à Mons avec un mineur de moins de 14 ans dans une Saab blanche. Cette voiture revient assez souvent dans les lettres anonymes. Ce témoignage sera d'ailleurs confirmé par 2 policiers.

Des témoignages et des lettres anonymes relatant un accident de voitures de Di Rupo en compagnie d'un jeune garçon à … Sars la Buissière, non loin de la maison de Marc Dutroux.

Des témoignages qui prouveraient que Trusgnach, Di Rupo, Grafé et une grosse légume de la Banque Nationale dont nous détenons l'identité, étaient vu fréquemment ensemble dans les bars "Le garage" et "Le Tunnel", tous les deux des rendez-vous d'homosexuels.

Beaucoup d'autres pistes et informations variées souvent anonymes et donc peu crédibles. Mais ce qui étonne, c'est qu'on ne retrouve aucune trace dans ce dossier d'enquêtes suite à ces lettres anonymes par les enquêteurs. Des lettres qui indiquent des adresses précises, des noms de personnages existants qu'on pourrait finalement interroger et des faits qui pourraient être contrôlés quant à leur possible ou leur impossible véracité.

LES VICTIMES NOUS PARLENT DEVANT … SA "GARCONNIERE"

Nous avons rencontré d'ailleurs quelques-unes une des victimes de Di Rupo. Nous devons en savoir plus sur son anatomie que ses rencontres occasionnelles. Nous avons recoupé, investigué et même découvert son nouveau lieu de rendez-vous dans deux appartements communiquants d'un ensemble résidentiel situé aux pieds de la Clinique Saint-Luc à Bruxelles. Les appartements qui permettent des entrées discrètes par différents immeubles, sont au nom d'un vieux Monsieur, ancien homme puissant du …Parti Socialiste, Raemackers, dont l'amour pour les jeunes garçons n'est un secret pour personne, surtout pas la justice. Une information judiciaire fut d'ailleurs ouverte par la substitut Paule Somers à Bruxelles, suite à nos investigations, contre R. Et finalement, de voisins, commerçants du bas ou privés habitant dans les étages et appartements avoisinants, confirment, sans cependant pouvoir se fixer définitivement sur l'âge précis des jeunes hommes qui accompagnent Monsieur le Président lors de ses visites dans cet immeuble de la Marekelaan, que cette adresse était encore utilisée comme lieu de rendez-vous jusqu'au moins en 1998.
Nous avons également rencontré le père de l'une des victimes de Di Rupo qui nous raconte: "Mon fils se vantait qu'une grosse légume politique lui mettait la main dans le slip. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'il s'agissait en fait d'Elio Di Rupo."

LES NOUVEAUX TEMOIGNAGES DE DEUX FLICS ASSERMENTES : CLASSES!
Mais la preuve la plus évidente a été fournie par 2 policiers communaux à Mons qui, en août 1989, en soirée et à deux reprises, ont surpris Elio Di Rupo en bordure du lac du grand large de Mons avec un gamin de 12 ans et un gamin de 13 ans dans sa voiture, lors de rondes de contrôle qu'ils effectuèrent à cet endroit particulièrement propice aux jeux sexuels cachés et aux rencontres amoureuses illégitimes, voire illégales et perverses.

 

"Les gamins avaient le bas du corps dénudé", nous raconte l'un des policiers.
Les policiers ont évidemment relevé l'identité de l'Italo-belge et également des enfants qui, adultes aujourd'hui, se souviennent encore de ce qui leur arriva jadis.
Les deux représentants des forces de l'ordre n'avaient, à l'époque, pas rédigé de procès-verbal, leur hiérarchie communale le leur ayant déconseillé. Or, ils changeront d'avis après que nous les ayons retrouvés et se décideront finalement, il y a 3 ans, à déposer entre les mains des services de l'officier de police judiciaire Michel Steylemans. Ce dernier prendra leurs dépositions et les transmettra finalement, voici deux ans, ensemble dans un dossier complet résumant ses investigations très poussées et très convaincantes, au conseiller Fischer de la Cour de Cassation.
Avec le résultat que nous connaissons: affaire classée …


Article paru dans l'investigateur N° 89 du 3/5/2001

 

http://verdwijningen.skynetblogs.be/archive/2007/11/27/cd-roms-pedocriminels%C2%A0-onkelinx-refuse-de-repondre%C2%A0.html

 

La CIA protège les réseaux pédocriminels

Les réseaux pédophiles avec des haut placés existent dans différents pays et pratiquent des actes horribles similaires. Ci-dessous, on traitera successivement la Belgique, l’Australie et les Etats-Unis. Mais les pédophiles haut placés sont aussi actifs en Grande-Bretagne, en France, au Portugal etc. Pour ces hommes qui sont impliqués, l’étouffement de leurs affaires réussit traditionellement par les besognes corrompus des pouvoirs juridiques et des services de renseignements.


B e l g i q u e


La disparition de Stacy et de Nathalie, le 9 juin 2006, nous rappelle à la douloureuse épisode de pédophilie en Belgique. Il y a à peine deux mois, Michel Nihoul était mis en liberté provisoire. Depuis lors, on dirait que les kidnappeurs ont repris courage et veulent nous souvenir de leur influence. Il est improbable que Stacy et Nathalie seront retrouvées vivantes. D’autres filles comme Estelle sont toujours introuvables. Les victimes des réseaux pédophiles sont abandonnées à leurs bourreaux. Surtout si notre appareil judiciaire-même paraît moralement et sexuellement corrompu.


En août 1996, le juge d’instruction Jean-Marc Connerotte réussit, de façon héroïque, à sortir deux enfants de la cave de Marc Dutroux. Dans son investigation, le juge suit la piste des réseaux. Il veut examiner des frottis et des traces d’ADN sur les enfants assassinés. Ses supérieurs ne lui laisseront pas faire. Pour une futilité, Connerotte est licencié et remplacé par un débutant. Non pas le réseau pédophile autour de Nihoul, mais Marc Dutroux doit être placé au centre de l’attention. Quand on découvre que plusieurs témoins cruciaux au procès-Dutroux sont décédés, il devient clair que la piste des réseaux devait être évitée à tout prix. Ont disparus dans un ordre chronologique :


Francois Reyskens : début juin 1995, il disait avoir des informations sur la disparition de Julie et Mélissa. Avant d’arriver au commissariat de police il se fait écraser par un train.


Bruno Tagliaferro, un marchand de quincaillerie et connaissance de Dutroux, fait savoir qu’il peut fournir de l’info sur la voiture qui avait servi à enlever Julie et Mélissa. Il déclarait aussi posséder une liste de noms relatés à Dutroux. Le 5 novembre 1995, on le trouvera mort apparemment décédé d’une crise cardiaque. Dur à croire, selon sa femme Fabienne Jaupart, qui fait réaliser une autopsie secondaire. Des prélèvements de sang auraient indiqués que son mari était empoisonné. Peu après, on la retrouvera morte sur un matelas moitié brûlé. Le matelas contient des traces de carburant.1 (milieu de la page) La piste essentielle à l’enquête — le trafic des voitures — est en suite compartimenté de façon efficace par le procureur général Anne Thilly. Qui ne s’épargnera point pour saboter la suite du procès.


Le 22 janvier 1996, Simon Poncelet, chercheur de police examinant la même piste d’escroquerie de voitures, est tué par balles. Son père souligne qu’il voit une connexion claire avec le procès-Dutroux.2


Le 5 avril 1998, Brigitte Jennart apparemment se suicide. Elle est la dentiste de Michel Nihoul et de sa femme Annie Bouty. Jennart est probablement le témoin décédé le plus important :elle en savait trop sur l’escroquerie pédophile du couple-Nihoul avec des réfugiés africains.3


Anna Konjevoda, en 1996, se présente comme témoin dans la disparition des deux fillettes. La femme dit en savoir plus sur la connexion entre les kidnappings et le trafic de voitures à Charleroi. Le 7 avril 1998, on la draguera du canal de Liège. Une autopsie prouvera qu’elle était asassiné par strangulation.source


Le 25 août 1995, Guy Goebels, qui examinait la disparition de Julie et Mélissa, se suicide — officiellement — avec son arme de service. Les parents des filles connaissent bien le chercheur et estiment qu’un meurtre est plus probable.4 Jean Marc Houdmont, connaissance de Dutroux, meurt le 25 février 1997 dans un accident de voiture, en route vers Namur pour délivrer son témoignage sur Dutroux.5 Et ce ne sont pas les seuls. Lire cet article pour apprendre qu’il y a encore plus de témoins décédés.


La plupart de ces témoins transmettait ses informations à la gendarmerie ou à la court de justice, avant de perdre la vie peu après. La façon volontairement déficiente des services juridiques de traiter ces disparitions, et le silence quasiment complet des médias sur ces témoins décédés, sont accablants.


Pendant son apparition au procès-Dutroux, un Jean-Marc Connerotte brisé résumait correctement que ‘jamais auparavant avait-on gaspillé tant d’énergie à l’enrayage d’une investigation’. La police l’alertait que des contrats était préparés pour ’terminer’ les magistrats si nécessaire. Connerotte-même se faisait transporter dans une voiture pare-balles. Selon le juge, Nihoul profitait d’une certaine protection et était hors d’atteinte.6


Que la piste des réseaux pédophiles fut étouffée sera confirmé par le témoignage d’une victime connue de pédophilie. Durant l’arrestation de Dutroux, Régina Louf reconnaît Michel Nihoul à la télévision comme un de ses bourreaux.7 Selon elle, Nihoul jouait un rôle central dans l’organisation des Ballets Roses : des réunions aux années ’80 où des filles mineures furent horriblement abusées par différents personnages. Elle témoigne que Michel Nihoul — ensemble avec Annie Bouty — avait tué une autre victime, Christine Van Hees, de façon rituelle. Elle décrit exactement tous les détails du meurtre comme les investigateurs les avaient découverts.8 Régina connaît aussi d’autres victimes du réseau comme Carine Dellaert, Catherine De Cuyper et plusieurs autres filles.


Durant les sévices, Régina reconnaît des politiciens, elle nomme des juges haut placés, des officiers de police et des hommes d’affaires. Les interrogations de Régina font resurgir des noms comme Paul Van den Boeynants, Maurice Lippens, Melchior Wathelet, Wilfried Martens, des membres de la famille royale et différents autres. En effet, durant l’investigation, Michel Nihoul avait à quelques reprises nommé Paul Van den Boeynants comme participant aux partouzes.9 Nihoul réglait les fonds des campagnes électorales de l’ancien premier ministre et côtoyait les mêmes milieux neofascistes autour du CEPIC.10 Les interrogations originelles (choquantes) de Régina (pp. 8 à 1083), ainsi que celles de X2 (pp.1083 à1100) et de X3 (pp.1100 à1105), y inclus les noms et perversions des participants, ont transpiré sur l’internet.source


Que des notables cités par leur nom étaient présents au partouzes ne signifie pas que tous ces hommes sont des pédophiles cruels. Certains étaient leurrés par Nihoul afin d’enregistrer leur présence près de mineurs d’âge sur photo. Les tactiques de chantage par Nihoul étaient inhérents à son organisation et étaient très lucratives. Pour prouver qu’il ne bluffait pas, Nihoul avait essayé plusieurs fois de régler une vente de tels photos avec des agences de presses étrangères comme Der Spiegel ou Canal+.11 Si Nihoul était vraiment en possession de tels matériels sensibles, on peut comprendre pourquoi la piste de réseaux autour de sa personne fut étouffée. On a commis l’erreur de jouer à son jeu de chantage.


Ce qui n’est point excusable : la disparition à Liège de deux nouvelles filles indique que les réseaux pédophiles continuent leur travail invariablement. Il est recommandable que les personnes qui se font plaisir avec de telles perversions se regardent dans le miroir, et se réalisent qu’ils ont tort.


A u s t r a l i e


Ceci est aussi de valeur pour ces abuseurs d’enfants de l’autre côté du monde. Le Dr. Reina Michelson est la directrice du Child Sexual Abuse Prevention Program (CSAPP) en Victoria, au sud de l’Australie. Depuis des années, elle est une combattante couronnée pour les droits de l’enfant. Son histoire commence en 1995 quand elle sonne l’alarme sur des abus pédophiles dans un internat à Victoria et dans un centre d’accueil à Melbourne. Aucune de ces affaires seront résolues.


Depuis lors, le Dr. Michelson rencontre régulièrement des victimes similaires qui témoignent sur des pratiques sadiques avec des enfants de 2 à 14 ans, sur des tournages de films-x pédosexuels et même sur des meurtres d’enfants. Cette injustice date des années ’80 et continue impunément jusqu’à ce jour.121314


Les victimes australiens de pédophilie citent ouvertement les noms des participants aux séances : des magnats des médias, des hommes d’affaires et plusieurs politiciens sont impliqués. Personne ne sera poursuivi par la justice.


En Australie aussi, l’étouffement des affaires de pédophilie est extensif :


Le scandal à l’internat de Mornington — où au moins 19 enfants sont abusés — est totalement négligé par la police de Victoria. Les instances officielles inviteront ni les parents, ni les victimes à entrer un réquisitoire.15


La plainte en avril 2002 contre un magnat des médias de Melbourne qui avait violé à répétition un garçon de 3 ans (abus physique confirmé par le Royal Children’s Hospital’s Gatehouse Centre) fut classé sans suite deux jours plus tard.16


La plainte, en mars 2004, d’un victime de pédophilie des années ’80, contre une personnalité connue de la télévision, fut simplement détruit par la police de Victoria.17 Un enseignant de renommée pédophile à Melbourne donne toujours cours dans l’enseignement secondaire. Il n’a jamais été puni, voir même interrogé.18


L’étouffement du réseau australien pédophile a tout à voir avec la complicité des services de sécurité. Plusieurs victimes témoignent qu’ils ont été violés par des agents et officiers de police même. C’est ce qu’on peut lire dans une lettre d’avril 2004 envoyé à la CSAPP venant d’une femme qui témoigne : des fonctionnaires de la police de Victoria haut placés se servaient sexuellement d’elle dans une réseau de prostitution locale d’enfants ; elle est toujours intimidée par la police et craint d’être ’suicidée’. Le Dr. Michelson, elle aussi, n’est pas épargnée : on cambriole chez elle, un membre de sa famille est menacé et elle-même est régulièrement physiquement intimidée.192021


On reconnaît le même phénomène en Belgique : Gina Pardaens, activiste des droits de l’enfant flamande, meurt dans un accident de voiture en novembre 1998. Avant sa mort, elle examinait la disparition d’enfants dans un réseau pédophile et avait découvert de l’information sur le réseau de Nihoul. Les jours précédents à son accident elle fut intimidé à répétition au téléphone et suivi par une voiture de façon constante.source


En 1996, Marie France Botte, une activiste des droits de l’enfant wallonne mondialement connue, parle de protection de pédophiles haut placés. Fin 1998, madame Botte essaye soi-disant de se suicider en avalant un dissolvant. Son asbl est ébranlée sans cesse et doit finir par fermer ses portes.source


L’abus navrant d’enfants en Belgique et en Australie indique comment les victimes de pédophilie et les activistes du droits de l’enfant sont intimidés et menacés par un appareil d’Etat. Si les chantages ou les intimidations s’avèrent inefficace, le réseau exécutif autour des pédophiles met en route des moyens plus lourds. On remarque que l’ordre qui est supposé protéger les victimes s’active davantage dans la protection des accusés.


E t a t s U n i s


En 1999, Paul Bonacci inculpe des notables au Nébraska d’une série d’abus qu’il avait succombé pendant les années ’80. Il inculpe et cite les noms de policiers haut placés, des hommes d’affaires, des médias, des membres de l’église et de l’orphelinat. Le républicain noir Larry King, manager du Community Federal Credit Union à Franklin, sera condamné à payer un million de dollars d’indemnisation.22


Ce procès, tout comme en Belgique et en Australie, démontre comment les représentants de l’Etat participent à l’abus des enfants et etouffent l’affaire pendant des décennies. Un thème récurrent est l’opportunité de systématiquement recruter des enfants dans des écoles, des centres d’accueil ou des orphelinats, et de les ’conditionner’ dès un jeune âge pour qu’ils acceptent les excès auxquels ils doivent succomber. Paul Bonacci en fut un malheureux exemple. Comme d’autres victimes de pédophilie, il souffre d’ailleurs du syndrome d’identités multiples.


Le procès au Nébraska ouvre des veilles cicatrices. Une investigation du comité d’enquête à Franklin indique que l’abus des mineurs date de 1984, et probablement déjà d’avant. On soumet Lisa, une fille de Franklin qui était introduite dans le réseau depuis ses quatorze ans, à un détecteur de mensonges ; son témoignage est tellement incroyable. Le détecteur indique que Lisa racontait la vérité. Elle raconte qu’elle fut transportée par Larry King, ensemble avec des garçons noirs mineurs, vers une partouze au Chicago, où elle avait entre autre reconnu le candidat présidentiel et ancien directeur de la CIA George H.W. Bush. C’est ce qu’on peut lire dans une biographie renommée sur le président.23


Des articles d’investigation du New York Times du 15 et 22 décembre 1988 avaient exposé en effet que des mineurs, de Franklin à Washington, étaient obligé de fournir des services sexuels aux pédophiles haut placés.24


Le 29 juin 1989 apparaît en suite un article dans le Washington Times intitulé (ma traduction, ndla) : « Investigation de Prostitution Homosexuelle piègent des VIPs autour de Reagan, Bush ».25 Dans cet article, on peut lire que des jeunes prostitués étaient importés dans la Maison Blanche pour en suite être abusé dans des fêtes vicieuses avec des politiciens, militaires et hommes d’affaires.


Craig J. Spence est un personnage central dans les scandales à Washington. C’est un lobbyiste républicain homosexuel qui avait introduit des mineurs dans la Maison Blanche à au moins une occasion. Spence est une version américaine de Michel Nihoul. Dans sa résidence secondaire, il s’occupait des orgies élitaires où un tas de participants haut placés étaient discrètement filmés et enregistrés ; ceci paraît dans un article du Washington Times, le 30 juin 1989.26


Craig Spence aurait dit à un ami : « J’ai besoin de garçons et de filles pour mes fêtes avec des politiciens, avec des hommes d’affaires haut placés, ou d’autres individus, bref : tout ce qui se présente. »27


Le lobbyiste-souteneur laissait entendre qu’il serait finalement trahis par ce service secret et qu’il mourrait probablement dans un suicide. Ce qui fut le cas.28 Intéressant à l’investigation chez nous des Ballets Roses et des Tueurs du Brabant est que cette pratique de chantage, selon Spence, était une opération de longue durée de la CIA où des call-boys et des mineurs d’âge étaient systématiquement recrutés pour figurer dans des partouzes avec des invités domestiques et étrangers. L’enregistrement des notables dans des scènes compromettantes s’avérait comme base de pouvoir pour les services de renseignements américains.


C o n c l u s i o n


Les actes sexuels organisés par les réseaux pédophiles, et dont je vous ai épargné les détails, sont d’une perversion inouïe. Les impliqués se livrent au viols, tortures, et mêmes meurtres de jeunes personnes. Les sessions sont filmés, parfois on cré des soi-disants snuff movies. Des invités sont piégés, filmés et seront chantés si nécessaire. On constate régulièrement un rituel satanique. C’est bouleversant que non seulement ces actes sexuels malsains sont vraiment pratiqués, mais qu’ils cachent aussi une organisation bien huilée.


Notons que les organisateurs des partouzes en Belgique, comme aux Etats-Unis, sont liés aux services de renseignements. Cette technique permettra aux derniers de chanter des personnes de pouvoir de façon efficace. Durant la période des partouzes outre-Atlantiques, Michel Nihoul équipait systématiquement ses Ballets Roses de caméras. Comme Craig Spence, il tenait des liens proches avec des personnages néofascistes au sein de la Sûreté d’Etat. Durant la même période, ces membres de la Sûreté d’Etat étaient impliqués dans l’organisation des Tueries du Brabant et des CCC Les Tueurs du Brabant : le plus grand hit de la CIA


Conclusion : en comparant les actions des réseaux pédophiles en Belgique, en Australie et aux Etats-Unis, on constate que les services de sécurité et de renseignement participent activement à l’organisation des réseaux élitaires pédophiles, à l’étouffement de leur existence en temps de crise, et à l’intimidation et l’assassinat éventuel de témoins encombrants.


source:

http://nonprevu.6mablog.com/

 

Manipulations, Réseaux pédophiles et Services-secrets

Manipulations, Réseaux pédophiles et Services-secrets



Par Alain Gossens



Pour ceux qui sont familiers des multiples sujets qui taraudent les esprits torturés des « enquêteurs » conspirationnistes, le Projet « MK Monarch » (MK pour Mind Kontrol, parait-il) est sans doute une sorte de pierre philosophale, de holly graal capable de changer le plomb en or et d’ouvrir les portes des plus sombres mystères de cette foutue planète. En effet, tout homme ou femme qui trouverait les preuves indiscutables de l’existence officielle de ce projet, de ces tenants et aboutissants serait certainement l’individu le mieux informé et le plus puissant de cette bonne vieille terre et peut-être aussi la cible plus convoitée de tous les assassins sous influence.


Délire paranoïaque ?


Pour les novices matière de « conspirationnisme » qui constituent peut-être 99,99% des lecteurs, Monarch est ce que l’on appelle une horrible étrangeté qui n’est pas supposée exister, une série d’occultes expériences de manipulation du comportement menées par une ou plusieurs des nombreuses agences de renseignements, laboratoires militaires ou section Delta qui forment la nébuleuse sécuritaire américaine. Pour parler en termes encore plus précis, Monarch désignerait l’ensemble des techniques de conditionnements psychologiques – de l’usage de drogue en passant par la torture, les électrochocs, le viol ou les armes psychotroniques – destinés à créer de toutes pièces à partir d’un individu lambda, de préférence un enfant, un futur petit soldat qui répondra à tous les ordres, même les plus pervers. Les gens qui auraient « inventé » Monarch auraient réussi à contourner l’obstacle de la volonté, de la conscience d’un individu pour envahir puis prendre possession de ce qu’une âme a de plus intime : son inconscient !

Délire paranoïaque et conspirationniste que ces élucubrations me direz-vous ! Peut-être pas. Certainement pas à en croire des gens comme le journaliste John Rappoport ou encore John De Camp, ancien sénateur du Nebraska, avocat spécialisé dans les affaires de pédophilie et de culte satanique. Un personnage certes controversé mais assez crédible et qui a rassemblé plus que tous les autres auteurs (comme les improbables Mark Philips, David Icke etc..) un faisceau de présomptions qui les ont amenés à penser que MK Monarch est fondé sur une réalité tangible.


Tortures nazies


A ma connaissance, il n’existe aucun document officiel « déclassifié » de quelque agence de renseignement que ce soit évoquant nommément l’existence d’un projet MK Monarch qui serait – comme l’affirment bon nombre d’auteurs – un sous projet du fameux projet de la CIA MK Ultra (pour lequel les documents déclassifiés de la CIA abondent). Mais ce n’est pas pour autant que Monarch n’existe pas sous une forme ou une autre.


Pour rafraîchir les mémoires, MK Ultra recouvre tous les agissements de la CIA qui avaient pour but de manipuler les consciences, faire ce que l’on appelle du « Mind Kontrol ». En pleine guerre froide, surtout au cours de la guerre de Corée, il s’agissait de parfaire des techniques d’interrogatoires des suspects et de découvrir un sérum de vérité. Se fondant sur les premiers travaux de médecins nazis (d’où le K de Kontrol) dans les camps de concentration (notamment celui de Dachau où l’on expérimenta des séances d’électrochocs suivis d’injection de doses massives de Mescaline sur des prisonniers) qui furent évacués aux Etats-Unis sous couvert de l’opération Paperclip, les psychiatres de la CIA n’avaient qu’une envie, découvrir les procédures et les produits psychotropes qui ouvriraient l’âme des sujets jugés subversifs comme de vulgaires boites de conserve. Ainsi, le Dr Ewen Cameron, financé et patronné par la CIA alla jusqu’à rendre raide dingue de pauvres civils, de pauvres ménagères venues soigner leur dépression dans un institut de santé mental celui de Mont Royal, près de la ville de Montréal. Les malheureux « clients » dépressifs de ce « brave » et zélé Dr Cameron se voyaient réveillés de grand matin par des injections intraveineuses de Thorazine, de Phénergan, de Séconal et autres barbituriques hypnotiques hyperpuissants. Puis les patients étaient menés de gré ou de force trois fois par jour à des séances d’électrochocs de plus de 150 volts. Ce traitement baptisé par un curieux euphémisme « cure de sommeil » durait de 15 à 65 jours. Ensuite, le ou la patiente se voyait alors traiter pendant une période aussi longue à la Methédrine (amphétamine) et au LSD injectés également en doses massives. Et peu importaient alors les atroces souffrances de ces pauvres sujets qui se voyaient plongés des semaines durant dans d’odieuses transes hallucinatoires et psychotiques induites artificiellement. Enfin, les « malades » étaient conduits dans des « chambres à dormir », sorte de caisson d’isolation sensoriel dans lesquels ils étaient enfermés et où on leur diffusait 24 sur 24 un même message préenregistré pendant deux semaines. De quoi vraiment y laisser sa santé mentale ! Cameron, en torturant sans vergogne ses sujets, contre leur gré, voulait arriver en fait à déprogrammer ces derniers, effacer leur mémoire affective et créer un « blank state », sorte de mémoire vide pour procéder ensuite à une reprogrammation.


Ceci démontre au mieux les folies de l’école de psychiatrie comportementale (behavouriste) sur laquelle la psychiatrie et la sociologie modernes se sont construites. C’est sur ce même genre d’idée que des gens comme Zbigniew Brzezinski ont mis au point des concepts plus généraux de « tabula rasa » (faire table rase), de déprogrammation des valeurs de la société en général par l’usage du chaos et de la souffrance. Et une fois que la société arrivée à une sorte d’état comateux, une forme d’anarchie peuplée de peurs et de violences, il n’y a plus qu’à réinsuffler dans le corps social – à savoir Mr. tout le monde – de nouvelles valeurs, plus fonctionnelles… A brave New World, le Nouvel Ordre Mondial en pleine action si vous voyez ce que je veux dire !


Déprogrammation par le trauma


Certes, les actes de Cameron furent dénoncés et la CIA abandonna officiellement l’idée d’utiliser le LSD pour laver les cerveaux. Il y eut même des procès en dommages et intérêts gagnés par certains plaignants. Mais en fait, cette technique de déprogrammation de l’esprit par l’usage de tortures, de souffrances et trauma le plus souvent infligés par des sévices sexuels n’aurait nullement cessé. Mieux encore, la technique se serait affinée, codifiée, standardisée et répandue à travers le monde dans toutes les sphères du pouvoir. Elle aurait servi de base à une autre opération que certains témoins, victimes présumées de ces agissements horribles appellent l’opération MK Monarch. On raconte que le terme Monarch désigne symboliquement ce fameux papillon de taille exceptionnel qui passe de l’état de larve à un état plus achevé. Comme ce serait le cas des victimes de cette opération ! Autre hypothèse : butterfly, papillon, est souvent utilisé en prostitution pour désigner l’acte de « butiner » de fleurs en fleurs, de changer sans cesse de partenaires. Bref, pour revenir à nos témoins victimes de l’opération Monarch, ceux-ci racontent à peu près tous le même genre d’histoire : ils ont été utilisés dès la plus tendre enfance dans des réseaux prostitutionnels très hard et vendus aux fantasmes les plus dingues de notables, d’hommes politiques, de nobles, de militaires, de magistrats, de vedettes du show business qui forment entre eux des sortes de réseaux, de sociétés secrètes soumis à d’étranges rituels à mi-chemin entre le satanisme, l’ésotérisme New Age et la reprogrammation béhavouriste.


Les actes sexuels comprenant des viols d’enfants, de nouveau nés, des mises à mort, des chasses à l’homme ainsi que des séances de cannibalisme auraient deux buts : d’une part « mouiller » les notables participants et puis acheter la fidélité à toute épreuve de ces puissants qui sont invités à ces étranges « fêtes » une première fois, une sorte d’initiation où ils acquièrent le goût du sang et en deviennent hyperdépendants. D’autre part, générer sur la victime un état de traumatisme qui a pour effet de susciter l’apparition de ce que l’on appelle des personnalités multiples. Chacune des personnalités a sa mémoire propre, sa fonction propre (une personnalité pour la prostitution, une autre pour l’assassinat, une troisième comme paravent officiel etc…) et ne communique pas avec l’autre (sauf sous certaines procédures) et l’on s’assure ainsi que la victime ne parlera pas puisqu’elle ne se souviendra de rien ou que de façon fantasmée, imparfaite. D’où, peut-être, le côté parfois vraiment délirant de certains témoignages, la victime étant incapable de réinterpréter les informations contenues dans « ses mémoires segmentées ». Les enfants sujets de l’opération de reconditionnement Monarch deviendraient alors des prostitués travaillant dans ces réseaux d’influence et de pouvoir mais également des agents de renseignements ou des tueurs à gage. Certains auteurs conspirationnistes comme Jim Keith ont découvert l’étrange passé psychiatrique et militaire de certains tueurs célèbres comme Oswald, Shirhan Shirhan, Jim Jones ou même Tim Mc Veigh. Et toujours selon ces victimes, les cercles de pouvoir de nos pays industrialisés (celui du pouvoir policier, judiciaire, parlementaire, militaire puis industriel économique etc…) seraient littéralement pervertis par ce genre de pratiques. Le fonctionnement de ces réseaux occultes du vrai pouvoir et l’obéissance quasi absolue de « ces gens de pouvoir » ne reposeraient que sur ces rituels et pratiques sexuelles de conditionnement psychologique. C’est aux Etats-Unis qu’on a vu les premiers témoins apparaître et évoquer ainsi les rituels et pratiques atroces contrôlés par la CIA et certains militaires et auxquels se seraient adonnés la plupart des grands hommes politiques américains, à commencer par la famille Bush ou encore des gens comme Kissinger, North, Clinton, Reagan, etc… Tout le gotha de la haute finance et haute politique américaine.


Que penser de tout cela ?


Une première chose : les thérapeutes qui ont examiné ces victimes sont formels pour affirmer que ces dernières sont bel et bien des victimes et qu’elles ont subi de profonds sévices sexuels. Rien qu’aux Etats-Unis, j’ai dénombré une centaine d’associations ayant pour but de recueillir et d’aider les victimes de ce genre d’abus rituels. Etrange, une telle foison d’associations dont la plupart sont tout ce qu’il y a de plus sérieux pour un phénomène qui n’existe pas… officiellement. Autre bizarrerie : des psychiatres se sont même donnés la peine de créer une association, une sorte de lobby ayant pour but de prouver que le syndrome de personnalité multiple n’existe pas et qu’il s’agirait en fait d’une triste maladie – le « false memory syndrom » (le syndrome des faux souvenirs) – dont les enfants se servent pour poursuivre leurs pauvres pères en inventant à leur encontre de fausses allégations de viols « qu’ils vivent comme une réalité mais qui est une construction de leur imaginaire ». Ces gens ont pignon sur rue, de puissantes ramifications dans les universités américaines et tentent de devenir des experts incontournables dans les affaires de viols d’enfants qui viennent devant les tribunaux. Que d’énergie dépensée dans une affaire qui relèverait du pur fantasme (thèse prônée par une partie des experts psychiatres qui estiment que les réseaux pédophiles et les affaires de cultes sataniques et rituels divers n’existent pas !). Saviez-vous, que le FBI avait décrété officiellement, que les affaires de viols rituels ou sataniques ayant pour cadre des réseaux structurés relevaient de la légende urbaine, du fantasme de victimes en mal de démons imaginaires…?


L’exemple belge, l’affaire Dutroux et les dossiers noirs


Comme je ne peux évoquer avec consistance que ce que j’ai vécu personnellement en tant que journaliste judiciaire, je parlerai à titre d’illustration pour mieux frapper les consciences des événements qui ont secoué la Belgique en 1996-1997.


Il faut savoir que ce petit pays, véritable carrefour stratégique au centre de l’Europe du Nord et qui abrite les cerveaux de grandes institutions internationales – l’Union européenne, l’Otan, le Shape, Eurocontrol etc… – a semble-t-il servi de laboratoires grandeur nature à certaines opérations de la CIA. Comme l’affaire des réseaux Stay Behind où la CIA implanta après la seconde guerre mondiale des réseaux dormants et des structures paramilitaires d’action, de subversion et de renseignements anticommunistes. On attribue à ces structures la paternité effective ou accidentelle des fameuses tueries du Brabant Wallon qui déstabilisèrent le pays au début des années 80, permirent au pouvoir de museler les groupes d’extrême-gauche et surtout, aboutirent à ce que la gendarmerie deviennent un corps de police surdimensionné et extrêmement centralisé.


Dans le droit fil de ce dossier des tueurs du Brabant-Wallon, certains journalistes bien installés – une minorité malgré tout – estiment que l’affaire Dutroux et des témoins X en sont le triste prolongement.


Pourquoi ?


Parce que tant l’affaire des tueurs que l’affaire Dutroux et consort constituent de véritables séismes institutionnels, de jolies opérations de déstabilisation qui transformèrent la Belgique en un état paranoïaque, dysfonctionnant et ultra-policé. Ensuite, il y a fort parier que personne ne connaîtra jamais la vérité sur l’affaire Dutroux comme ce fut le cas dans le cadre des tueries et de tous les autres « dossiers noirs » belges (il y en a eu tellement, de Stay Behind aux CCC, des télex de l’Otan aux affaires criminelles liées à certaines pointures politiques belges!) qui ont secoué l’actualité de ce petit pays.


Les témoins « X »


Un petit mot d’abord sur ce qu’est l’affaire Dutroux pour le lecteur qui ne l’a pas suivie. L’affaire éclate en été 1996 lorsque la gendarmerie belge arrête Marc Dutroux et sauve d’un horrible sort deux fillettes terrifiées qu’il avait enlevées quelques semaines auparavant et dissimulées dans une cache habilement creusée dans la cave de sa petite maison de Sars-la-Bruissière, une petite localité du Hainaut. Deux fillettes que toute la Belgique traumatisée par plusieurs vagues de disparitions d’enfants recherchait activement. Activement selon la version officielle car on découvrira avec stupeur au fil d’enquêtes piégées, de contre-enquêtes sabotées, de commissions d’enquêtes parlementaires manipulées que la gendarmerie n’avait pas estimé que la recherche des enfants était prioritaire et ce, pour des raisons que personne n’a à ce jour réussi à éclaircir. Par la suite, les enquêteurs découvrirent que Dutroux avait enlevé au minimum 4 autres fillettes (sans compter le trafic des filles d’Europe de l’Est) dont on découvrit les restes enterrés dans l’une de ces propriétés.


A ce jour, face aux aveux fluctuants de Dutroux (qui en fait nie presque toute responsabilité) personne n’a été en mesure de savoir si Dutroux faisait partie ou non d’un réseau international de pédophilie et d’enlèvements d’enfants. Mais un faisceau de présomptions semblent démontrer que l’intéressé était peut-être l’un des fournisseurs qui alimentait en chaire fraîche un réseau constitué de personnes de pouvoir (industriels, noblesse, magistrat, hommes politiques).


Pourquoi ?


Car entre autre chose, un mois après l’arrestation de Dutroux et consort, se présentèrent tour à tour à la cellule d’enquête de Neufchâteau (chargée de l’affaire) une série de témoins, tous adultes, ne se connaissant pas entre eux, provenant des 4 coins du pays, d’âge et d’origines sociales différentes et qui désiraient conserver l’anonymat. Raison pour laquelle les enquêteurs, en l’occurrence des gendarmes, les baptisèrent les témoins « X », à savoir X1, X2, X3 etc… selon leur ordre d’arrivée. Et les faits que certains de ces témoins, en fait la plupart d’entre eux ont dénoncés sont tellement horribles, tellement incroyables que même le plus tolérant, le plus ouvert des enquêteurs, à fortiori pour le grand public avait du mal à accorder du crédit à ces faits ainsi dénoncés. D’abord parce qu’il s’agit de faits d’une violence, d’une cruauté inimaginable et racontés sur le ton de la banalité : faits de cannibalisme (on contraignait les victimes à manger des morceaux de corps de nouveaux nés mis à mort puis dépecés), de mise à mort d’enfants par des chiens, de viols d’enfants par des animaux, de viols de bébés, de parties de chasse dont le gibier était des enfants etc… Le tout se passait toujours dans des parcs et des donjons de châteaux ou de grosses villas (dont certaines ont pu être identifiées). Mais le pire était que ces faits, décrits dans le détail auraient été perpétré outre par Dutroux et ses complices (ayant un rôle subalterne de fournisseurs) par des personnalités connues en Belgique et dans le monde : hommes politiques, gendarmes, magistrats, industriels et… certains membres éminents de la famille royale belge dont le comportement est décrit avec un tel luxe de détails. Et certains des récits divulgués par des témoins différents se recoupent étrangement. Si l’affaire n’a pas été révélée dans ses moindres détails dans la presse belge, elle le fut suffisamment pour ébranler et dégoûter totalement l’opinion publique. Et il y eut à cause des témoins X une réelle fracture en Belgique tant au sein de l’appareil policier ou médiatique qu’au cœur de l’opinion publique, une sorte de guerre entre croyants et non croyants, entre ceux qui estimaient que les témoins X disaient la vérité, toute la vérité et ceux qui pensaient que ceux-ci relevaient plus de la psychiatrie ou du phénomène de monstres de foire.


Une chose est certaine, ces témoins X même de bonne foi, ont sans doute saboté à leur insu l’ensemble de l’enquête Dutroux à cause du climat houleux de haines irrationnelles qui électrisa la suite des investigations. Il n’y eut plus moyen de poursuivre sereinement les recherches dans le seul pan de l’affaire dans laquelle on possédait des inculpés : Dutroux et consort. On est arrivé à une telle impasse, à un tel désaveu de l’enquête et du juge d’instruction (qui fait bien entendu partie du clan des « non-croyants » qui estime que Dutroux est un prédateur isolé qui a enlevé des fillettes pour agrandir sa famille et les adopter (sic)….) que la plupart des parents des petites victimes ne se rendront même pas au procès de Dutroux en 2004, estimant qu’il s’agira d’une vulgaire mascarade qu’il est inutile cautionner par une présence.


En ce qui concerne les témoins X, on n’en parlera pas ou peu dans le cadre du procès Dutroux puisque cette partie du dossier a été disjointe pour permettre des suites d’enquête qui ne viendront sans doute jamais.


Entre fantasmes et réalités


Que penser de ces témoins X ? Sont-ils crédibles ?


Un premier constat : leur existence est incontournable. Ils racontent le même genre d’horreurs que narrent les victimes américaines du projet Monarch. Certains psychiatres belges qui ont examiné ces victimes affirment qu’elles ne sont ni délirantes, ni en état de démence ou de déséquilibre mental. Les experts précisent qu’il est certain que ces personnes ont bel et bien fait l’objet de sévices graves dans leur jeune âge.


Ont-ils raconté la vérité ?


Impossible de le dire. Mais il me semble inepte d’écarter ces récits parce qu’ils sont incroyables ou dérangeants. Ces dénonciations serviront peut-être de base pour nous expliquer une réalité dont nous n’avons aucune idée. L’un des gendarmes qui a été concerné par l’enquête Dutroux et qui a dénoncé certains des monstrueux dysfonctionnements qui paralysa l’enquête et empêcha que l’on sauve les enfants plus tôt m’expliqua la chose suivante : « selon certaines de mes indications, certains des témoins X mentent, reconstruisent la réalité. Ce sont des taupes envoyées par on ne sait qui et dont les mensonges et contradictions peuvent facilement être démontrés. Ils ont pour effet de décrédibiliser les propos des autres témoins, de semer le doute et la confusion parmi l’opinion publique et de contaminer le procès Dutroux avec le doute. ET surtout, ces faux témoins décourageront les vrais témoins, les authentiques victimes de ces réseaux de s’exprimer dans une telle cacophonie… » A mon avis, des gens comme David Icke par exemple, à cause de leur approximation, leur manque de rigueur et de recul nuisent à la cause en insistant que trop sur le côté sensationnaliste et en transformant des interprétations et des suppositions en certitudes. Les faits sont bien assez horribles et n’ont pas besoin de cette surenchère un chouïa emphatique. Cela ne va pas convaincre les vrais témoins, et ils existent, à venir s’exprimer et dénoncer des faits qui peuvent être vérifiés.


En d’autres termes, plutôt que de s’emballer sur le rôle joué par telle ou telle personnalité de la noblesse, de la politique ou du show business, il faudrait plutôt imaginer et mettre en place des structures d’accueil et de protection de ces témoins. Et garder l’esprit le plus ouvert possible car il se peut que ce que ces victimes nous raconteront nous secouera encore bien plus que tout ce qui a été dit jusqu’à présent dans le cadre de ses affaires. Je ne peux m’empêcher d’avoir le sentiment que ces témoins américains, belges etc.. ont parlé que parce qu’ « on » a bien voulu qu’ils parlent et que leur témoignage poursuivait des buts bien plus sordides de déstabilisation de l’opinion publique (qui n’a jamais autant vécu dans la peur) et de décrédibilisation des futurs témoins, des futures victimes. Je ne pense pas que les témoins X soient tous des menteurs mais je crois qu’ils ont été manipulés et mis sous pression avant de livrer le contenu de leur calvaire aux enquêteurs et aux journalistes.


Alain Gossens

source:

http://www.mecanopolis.org/



 

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